Prise de conscience
vendredi 8 octobre 2010, par Comité Valmy
Un festival du livre actif et correctement "militant" dans le sud-est, un public (très nombreux) de gauche bon teint peu concerné à priori par la défense de la souveraineté nationale et un film qui, s’il regorge de propos intéressants et de bonnes intentions, oublie surtout de dire l’essentiel, à savoir que le contenu et l’esprit du programme du Conseil National de la Résistance ne sont pas euro-compatibles : rien n’annonçait donc un quelconque éveil politique dans cette projection-débat du samedi 2 octobre au festival de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes).
Et pourtant... À la tribune, l’historienne Annie Lacroix-Riz, le social-démocrate Jean-Noël Jeanneney et le réalisateur de "Walter...", Gilles Perret. À aucun moment, ni dans le film ni dans le début de la discussion qui suit, la question européenne - pourtant centrale - n’est évoquée.
Devant cette situation, des membres du Comité Valmy interviennent et font rapidement basculer l’intégralité du débat dans une contestation musclée de l’Europe, portant ainsi les problématiques réelles sur le devant de la scène.
Et là, surprise : on peut aujourd’hui parler d’euro-dictature devant une large audience sans se faire immédiatement traiter d’affreux nationaliste, il y a du progrès !
Annie Lacroix-Riz en profite alors pour réagir et rappelle très justement que la construction européenne a été conçue dès l’origine comme un carcan pour les salaires.
Par ailleurs, Lucien Pons, membre du collectif de militants qui a suscité l’organisation de ce débat et qui réclame le retour aux monnaies nationales reçoit des applaudissements nourris...
En face, si le brave Gilles Perret tente vainement de modérer la critique en se lançant sur la piste de "l’autre Europe" (rires), le pauvre Jeanneney dans son rôle de défenseur de l’idée européenne (atlantisme oblige) se fait même sérieusement chahuter par la salle. Il ne doit pas en avoir l’habitude.
Nous sommes agréablement surpris par l’adhésion spontanée de ce public aux thèses de la désobéissance européenne voire même de la sortie pure et simple de l’UE. L’idée de la rupture semble progresser, les lignes bougent par la base, bientôt le dégel ?
Comité Valmy 06
4 octobre 2010
Trés bonnes nouvelles
ce qui démontre qu’hors des micros bien protégés de France Culture les Atlantistes ne sont pas si gaillards et encore JNJ n’est pas le pire
Il est vrai qu’en France il y a une dictature de la pensée, il n’est pas bon de critiquer l’UE ni de critiquer les fondamentalistes musulmans qui, eux aussi veulent nous imposer leur loi, sous peine d’être traité dans un cas de nationaliste réactionnaire et, dans l’autre de raciste nazi !!
Mais comme nous le savons tous, c’est l’expérience qui forme la conscience. Soyons patients, tout vient à point à qui sait attendre, vous en donnez la preuve.
Pourvu que ça fasse des petits !
Annie Lacroix-Ruiz est une femme d’une intelligence et d’une compétence sur qui on peut toujours compter, semble-t-il. Sans doute pour ça qu’on ne la voit jamais à la télé.
Bonjour,
Ok sur la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OMC, du FMI, de la banque européenne et mondiale ... mais ... un bémol sur un des moyens que serait "la désobéissance européenne". Et ce pour plusieurs raisons que je vais avoir du mal à développer complètement dans ce message, mais je tente le résumé lapidaire :o)) :
La désobéissance européenne implique d’avoir le pouvoir au niveau national, en un mot on ne va pas demander aux méchants de devenir gentils, je vois mal Sarko, Merkel et Berlusconi, en clair le medef européen, désobéir à l’UE :o)).
Donc ... il n’y a qu’un gouvernement de gauche qui puisse prétendre désobéir à l’UE, première difficulté à l’horizon !
En admettant que demain un gouvernement de gauche s’impose (admettons j’ai dis :o)) et bien, j’espère qu’il aura autre chose en tête que désobéir et qu’il fera son boulot en légiférant ! En un mot, qu’il assumera son projet politique au lieu de continuer à se positionner en faux face à l’UE. Même si le droit communautaire supplante le droit national en vertu d’un capitalisme effrénée, le Président de la République tire sa légitimité de l’élection nationale, cela lui laisse à mon avis une marge pour légiférer sur les services publics par exemple en renvoyant dos à dos les élus européens et leur commission et parlements caducs depuis le 29 mai 2005.
Désobéir n’est donc pas gouverner, je pense même que l’idée d’un gouvernement désobéissant est non seulement contreproductif, mais complètement illusoire.
La désobéissance européenne ne concernerait que les élus, et vu du peuple ça laisse le plan aux main du PS, fut -il européen.. s’cuse l’humour !
La sortie de toutes les instances libérales internationales demande un projet de RÉSISTANCE de l’ensemble du peuple de gauche.
Désobéir n’est pas résister, on l’a vu à maintes reprises, je n’ai pas la place de les citer toutes mais chacun de nous a au moins un exemple en tête : désobéir peut faire la UNE du JT et s’en arrêter là .. et malheureusement sans être adossée à un réel programme de résistance je ne vois pas bien ce que permet la désobéissance ??? La désobéissance est certainement un des moyens de la résistance, mais l’inverse certainement pas, ça se saurait :o))
Il existe encore d’autres arguments mais ... je vais tenter de rester courte. Pour moi la désobéissance européenne est un effet de manche qui cache la difficulté de mettre en place un reél programme de résistance ... Mais je peux me tromper, alors ... il faut mieux m’expliquer en quoi cela consiste :o))
Cordialement Sabine Jauffret
Bonsoir,
Tout d’abord, je ne range personne dans les "sociaux libéraux" et certainement pas vous :o)) Ils n’ont besoin de personne pour s’y ranger, ils le font très bien tout seuls. Je ne suis pas radicale sur la question de l’Europe, je suis juste réaliste :o) Je ne préconise par une sortie de l’Europe, d’ailleurs comment le pourrions nous à moins d’agir sur le jeu des plaques tectoniques ? :o)). Il ne s’agit pas de s’exclure d’un hypothétique projet européen, il s’agit d’arrêter d’alimenter et de se soumettre à l’instance ultra libérale qui régit un certain nombre de peuples d’Europe et par conséquence aussi d’ailleurs. Cette UE empêche et empêchera jusqu’à plus soif toute émergence non seulement d’un projet de gauche en Europe, mais avant tout, de gouvernements de gauche à la tête des nations qui la compose (et des autres aussi si possible !). Il est impossible de "désobéir" à l’Europe, c’est une vue de l’esprit, ce qui me parait par contre possible serait de légiférer pour que les souverainetés populaire et nationale soient respectées, sinon, on peut aller aux fraises le jour des présidentielles, puisque c’est la commission européenne qui gouverne ? Des coopérations entre états me semble plus jouables et surtout plus transparentes et plus respectueuses des peuples, qu’un parlement européen élu par .. .personne ou presque. Laisser ces questions des souverainetés populaires et nationales à l’extrême droite est une erreur grave de la gauche à mon sens, elle permet de laisser confondre souverainetés et nationalismes de tous poils ... la souveraineté du peuple (souveraineté populaire) et de ses représentants (souveraineté nationale) sont les 2 mamelles de la Révolution Française, et les conditions actives du principe d’égalité revendiqué par la gauche ... dommage qu’elle ait peur de les défendre.
Il me semble qu’il n’y va pas seulement de notre avenir financier et fiscal, mais aussi ... de notre devenir... démocratique.
A très bientôt. Sabine
Sabine,
l’Union Européenne, état supra-national doté de la personnalité juridique , d’un président et qui va bientôt lever un impôt, est une construction a-démocratique ,ultra libérale et atlantiste, véritable Big Brother !
à 27 cette "Europe" est inamendable qu’on se le dise une bonne fois pour toute !
on y reste et alors on en accepte la servitude et la régression sociale, ou on la quitte et on renaît.
Bonjour,
On est d’accord, à part que je ne veux pas confondre "Europe" et "Union Européenne", c’est cette confusion dans tous les discours et analyses qui nous fout dedans.
C’est sur cette confusion que se sont arcboutés les médias pendant la campagne du TCE. C’est sur cette confusion, que l’on nous vend de la PAIX mondiale en glorifiant une des plus grande arme de guerre politique et économique qu’est l’UE.
L’Europe est une projection, une image, une représentation, un espace géographique ... IMAGINAIRE, dans la mesure ou rien ne vient lui donner une vraie réalité pour le moment :
L’espace géographique qu’est l’Europe est beaucoup plus large que l’UE (27 nations sur plus de 45 qui composent le territoire géographique),
La paix qui la caractériserait est toute relative, combien de soldats "européens" impliqués dans des conflits dans le monde ?
Ses institutions sont a-démocratiques, usine à gaz issue de montages pseudo démocratiques (pas de véritable suffrage universels européen ...),
Son système monétaire est une véritable ode à la financiarisation et à la marchandisation de tous les besoins des peuples qui la composent et au-delà.
Etc ... etc ...
Je pense que le "rêve" d’Europe qui a été activé après la dernière guerre, n’est pas répréhensible en soit (la paix, la coopération continentale ...), c’est un rêve :o)) Je pense juste qu’il est resté à l’état de rêve, ce qui permet de l’agiter à la face des peuples, pour leur faire avaler les traités successifs qui réduisent simultanément ce rêve à néant au profit ... d’une arme de guerre.
Donc à chaque fois que l’on parle d’Europe (un rêve, une image ...) à la place de l’Union Européenne (un cauchemar bien réel), on ne peut pas être compris et même pire ... on travaille à l’envers : il est très difficile et peut-être pas souhaitable de tuer les rêves , parce que tout ce qui existe a été rêvé un jour :o)
Travaillons et définissons ce que ce rêve entretien pour chaque nation, pour chaque culture de ce territoire... et cartonnons clairement l’Union Européenne qui elle ne répond qu’à la nécessité d’une prolétarisation complète (de la production, de la consommation et des savoirs) des peuples, en un mot ... à une redéfinition mondiale du travail.
A très bientôt Sabine
Ravi aussi. Cette historienne n’est pas seulement une historienne qui travaille sérieusement à partir d’archives, elle est porteuse d’une conception du monde humaniste et révolutionnaire.
Dans mon syndicat, on est d’accord pour critiquer l’UE mais pas d’en sortir.
Il est bien évident que la sortie de la France pilier de l’UE serait une crise majeure pour le système capitaliste en France et en Europe, l’UE étant le maillon faible de la chaîne impérialiste pan-européenne.
Certains camarades surtout radicaux dans les mots défendent l’ordre établi inconsciemment ou par pleutrerie.
On a oublié que les révolutions ou encore les grands changements de société viennent des crises.
J’avoue ne pas comprendre ce que veut dire "désobéissance européenne’. C’est un concept que j’ai déjà rencontré mais je vois pas comment il peut se mettre en oeuvre sans un pouvoir politique en phase avec son peuple
Bonjour,
Très heureux que cela bouge enfin-un peu-.
L’UE est issue de traités, qui se sont faits avec ou sans et parfois contre l’assentiment des peuples, comme en France.
Comme le disait le Général, les traités ne sauraient être définitifs, surtout s’ils dénient le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est le cas de l’UE.
Sortir de l’UE est la seule voie démocratique et réaliste.
Bien cdt,
Yves 93.
Je ne peux pas résister à la tentation de mêler ma voix au débat ici initié.Je ne dispose pas de tous les éléments(n’ai pas vu le film en question et n’ai pas participé au débat qui a eu lieu dans les Alpes Maritimes)mais je pense qu’il y a là quelque chose d’absolument essentiel,crucial.L’Europe est devenue le cheval de Troie du néolibéralisme,destructeur des services publics,des protections sociales et des salaires.Cela est devenu pour moi une certitude après examen approfondi de la situation et après avoir rencontré des militants du M’PEP(mouvement politique d’éducation populaire).L’eurolibéralisme est un carcan.Il s’agit d’en sortir.Le plus vite sera le mieux car les dégâts commencent à être importants.La question que vous posez de sortir de l’UE,de l’euro...etc ne se pose pas vraiment puisqu’il n’y a pas d’exécutif français qui l’envisage.Il n’est pas interdit de poser la question bien entendu.On peut aussi procéder un peu autrement.Partout nous devons expliquer les effets dévastateurs-sur l’industrie,l’agriculture,les services publics,les protections sociales et les salaires-de l’eurolibéralisme qui préside aux destinées de l’Europe.Une Europe qui n’a pas toujours été aussi marquée,orientée par cet ultra-libéralisme.Au sein de l’Europe(ses institutions à commencer par le Parlement),auprès des partis favorables au progrès social,dans les différentes "internationales"(syndicales,politiques=socialiste...),dans les associations citoyennes,il convient d’expliquer les effets concrets,pratiques des directives européennes sur les services postaux,l’agriculture,l’industrie(en accélérant les délocalisations,en favorisant la disparition progressive mais non moins réelle de pans entiers de l’industrie française en premier lieu,l’industrie allemande se situant sur des créneaux moins fragiles),les services de santé publique,les énergies,les transports,les assurances,l’éducation,l’Université,la recherche,la culture....etc.Partout,dans tous les secteurs d’activité le principe appliqué est le même :l’Europe s’ouvre à la concurrence et privatise.Les monopoles publics doivent être cassés.L’Europe est devenue le meilleur élève de la classe néolibérale :stricte,orthodoxe(tendance monétariste),rigoureuse,financière,adepte de la « concurrence libre et non faussée ».Son mot slogan fétiche est : « Tout doit disparaître ».Et ce n’est pas qu’un slogan.
C’est LA bataille idéologique majeure à mener actuellement, sans conteste.S’il n’y a pas de changement de cap-en France certes mais aussi au niveau européen-on peut raisonnablement penser que la France deviendra un pays dédié au tertiaire supérieur et orienté sur les services marchands,voire un grand parc Astérix, un grand parc d’attraction, attirant certes de nombreux touristes (ce qui explique aussi, soit dit en passant la bulle immobilière en particulier à Paris=il faut bien loger les visiteurs en villégiature !)mais chassant progressivement et impitoyablement des habitants qui ne peuvent plus se loger dans les centre-villes ou les réduisant à la pauvreté voire la misère..L’Europe qui se met en place(car il y a incontestablement une accélération du processus dit d’ « intégration » =cf France-Télécom,la Poste,l’énergie,la distribution de l’eau,l’Université,la recherche….etc) est devenue l’Europe des marchands, des spéculateurs (d’où le procès Kerviel permettant au pouvoir de se dégager de toute espèce de responsabilité alors qu’il est le premier responsable de la grave crise bancaire et financière en ayant déréglementé ce secteur au point qu’il n’y a plus aucune régulation !!!).L’Europe a plutôt joué le rôle d’amplificateur de la crise que de frein à cette profonde crise.Crise au coeur de laquelle se trouve l’escroquerie organisée faut-il le rappeler.Crise jouant le rôle du choc,de la thérapie nécessaire au changement de mentalité souhaité par les pouvoirs en place,suivant la théorie proposée par Naomi Klein.Ce qui en dit long sur le caractère prétendument civilisateur de cette Europe dite démocratique.Car les populations européennes comptent parmi les premières victimes de l’actuelle crise qui n’est plus seulement bancaire et financière mais économique et sociale.Crise qui est même structurelle(pas seulement conjoncturelle) car l’eurolibéralisme par le concours des plans de rigueur auquel se livrent les gouvernements européens approfondit la crise,creuse les inégalités sociales,atrophie les marchés intérieurs des pays concernés,accroît le chômage,appauvrit les populations. Il faut donc amener l’Europe à changer de cap.Tous les moyens seront les bons.Il reste que la prise de conscience au niveau de la population française et des populations européennes est certainement le plus sûr moyen d’obtenir satisfaction.Le mouvement syndical (journée du 29 septembre,actuelles luttes contre la contre-réforme des retraites) joue un rôle majeur dans cette nécessaire prise de conscience.Non à l’Europe néolibérale oui à une Europe du progrès social :ce n’est peut-être pas qu’un slogan.
faut il rappeler que c’est dans le dénuement,la souffrance,le sang, que nos parents refusant l’esclavage,se sont battus avec une idée simple et sans état d’âme philosophique : LA NATION
DONC SUR L’EUROPE PAS DE "MONTOIRE"
Valmy se bat en franc tireur comme l’ont fait :FFI-FTP ,Réseaux Gaulliste,ORA de Giraud,Républicains espagnols,etc.....
Aujourd’hui le monde est en guerre(idéologique,ethnique,économique...)et l’ennemi profite et profitera des hésitations par trop intellectuelles
Merci a mes amis de VALMY d’avoir "déposé la question sur le tapis "
En réponse à : lou barbet,
nous dirons quand même que si nous partageons l’essentiel de sa pensée, et le remercions pour la reconnaissance qu’il fait de notre action dans ce lieu de débat, nous ferons une exception concernant : " ORA de Giraud," qui lui avait un autre projet, celui de soumettre la France à l’empire américain... d’où la rivalité entre Giraud/CDG, ce dernier ne pouvant admettre que la France ne retrouve pas sa totale indépendance.
Mais le peuple, soutenant ou engagé dans la Résistance, lui, une fois encore, a choisi la liberté, et c’est en s’appuyant sur lui que la Résistance, représentant bien cette union populaire a réussi à élaborer son programme...
Malheureusement, c’était sans compter que l’habituelle trahison des gouvernants de partis politiques adeptes du choix européiste, atlantiste, ont fait le travail d’intox. que l’on connait, et ont choisi de se laisser vassaliser par le parti de l’étranger ; bien sur les thuriféraires de la supranationalité européenne ont gagné préférant une fois encore la collaboration, au bénéfice des intérêts particuliers, faussement "protectrice"... La lutte continue, nous devons "en sortir (de l’UE) pour nous en sortir" ! Le Comité Valmy est engagé dans ce combat.
merci pouchette de ta mise au point a laquelle j’adhère ;je pensait a la base,a ces officiers de carrière meurtris,humiliés qui refusant la défaite ont fait du bon boulot et laissé leur peau,ils étaient loin de la politique
salut républicain et bien amical louis (lou barbet )
" Ami entends-tu le fracas du glacier qui s’effondre..."
Eh ! oui, la banquise n’était qu’une banquise et les rats courent dans tous les sens pour échapper au naufrage. Il ne s’agit pas de "sortir de l’Europe", mais
1- de sortir de vos têtes "l’Europe", ce mirage fabriqué par les maquereaux du Spectacle et entretenu par ses chiens de garde médiatres.
2- d’expulser du Territoire National tout le fatras juridique de la pseudo union européenne, ce monstre anticonstitutionnel déjà rejeté par le peuple français.
Qu’on se le dise : la pseudo-union européenne n’est qu’un tigre de papier n’effrayant que les enfants et les niais.
La France est une République, donc un Etat dont le peuple a le devoir de rappeler sa souveraineté envers et contre tout et d’abord contre la racaille "mondiale" du capital. La "commission européenne" n’est qu’un ramassis de pantins suspendus par de vieux bouts de ficelle aux fenêtres des banquiers -pardon, des voleurs- internationaux aux pieds desquels les faux élus du peuple vont réciter leurs prières.
Dans l’immédiat, l’article I d’un programme républicain, c’est donc la reconduite aux frontières de la pseudo-union européenne et le rétablissement immédiat de l’exercice de la souveraineté nationale.
L’article II, c’est la condamnation de tous les parlementaires de la République française ayant approuvé le pseudo-traité de Lisbonne à la déchéance à vie de tous leurs droits civiques avec interdiction de sortir du territoire et assignation à résidence. Ne les privons pas de leur nationalité française, gardons les sous la main : sous surveillance, ils sont dangereux. Que diable ! Le peuple aussi peut apprendre à être répressif !
L’article III, c’est évidemment la remise en route du programme du Conseil National de la Résistance, son amélioration et sa mise "hors d’eau", à savoir hors d’atteinte des pirates du capital.
Tout le reste suivra comme naturellement à partir de l’exercice par le peuple, de sa souveraineté pleine et entière.
Bien sûr, la mise en œuvre de ce programme est conditionnée par le mouvement de masse qui s’amorce et devra conduire à la destitution de tous leurs mandats, des traîtres à la souveraineté du peuple, à commencer par l’occupant actuel du palais de l’Élysée.
carlo
Bonjour,
Nous sommes en phase avec les fondamentaux du Comité Valmy.
Quelques remarques de forme cependant.
Nous étions bien entendu présents et nombreux à la réunion. Il est logique que sur son propre site, le comité Valmy vante les mérites de son intervention au débat. En revanche, il est regrettable qu’il le fasse dans un certain esprit que l’on pourrait qualifier de condescendant vis-à-vis des structures organisatrices et du réalisateur du film.
Ceci le conduit par exemple à juger à aucun moment opportun de faire référence un tant soit peu à l’association amie qui se met en place et qui a provoqué ce débat au combien utile et nécessaire. D’une part en l’organisant et en faisant venir Annie Lacroix-Riz, non seulement pour celui-ci mais aussi pour un autre l’après-midi et une conférence « en solo » le dimanche. D’autre part en ayant fait une large et profonde action de diffusion et de mobilisation qui a permis de rassembler ce public si sensible à la résistance et au programme du CNR.
Vis-à-vis de Gilles Perret, le réalisateur, il est également regrettable de le qualifier d’un « brave » un peu méprisant… Et pour rétablir la vérité, il n’a pas parlé de « l’autre Europe » en provoquant des rires…
Le combat est loin d’être gagné. Veillons donc à ne pas courir le risque de se priver de forces utiles.
Baptiste, membre fondateur de l’association organisatrice
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